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Café débat à l’occasion de la journée internationale de la Démocratie.

L’ONG Un Monde Avenir et ses partenaires associatifs (Zenü Network et Reach Out), dans le Cadre de la mise en œuvre du projet Initiative Citoyenne pour le Renforcement de la Démocratie (INCRED).

A organisé à l’occasion de la journée internationale de la démocratie, un temps d’échange et de discussion (café débat) le 15 Septembre 2017 à 11h à l’hôtel Vallée des princes sis à la vallée Bessengue ; sur le thème : «La démocratie à l’épreuve des élections :le cas du Cameroun».

Cette activité a regroupée une cinquantaine de participants avec un panel constitué de quatre personnes dont les noms suivent

Pr Claude ABE : Enseignant à l’université catholique d’Afrique centrale

Me. Laurant BONJE : Avocat au Barreau du Cameroun

L’Honorable Marlyse DOUALA BELL : Député RDPC

Me .Jean de Dieu MOMO : Avocat au Barreau du Cameroun

Au regard de notre action de renforcement de la démocratie, la culture du débat est fondamentale pour nourrir la réflexion sur les questions qui touchent à la quotidienneté des citoyens. En effet, si les aliments que nous consommons sont nécessaires pour notre maintien en vie, les débats, les échanges et discussions sont des nutriments indispensables pour la construction et la consolidation de la démocratie.

Les cafés débats sont des temps d’échanges conviviaux regroupant sur un même panel des leaders d’opinions de diverses familles d’acteurs (politique, citoyens ordinaire, société civile, expert et universitaire).

Il ressort du débat: que le citoyen doit définir son idéologie et non solliciter un leader. Il faut à la base apprécier une idéologie pour suivre son leader. Mais dans notre société, le citoyen choisi sans parfois connaitre qui est le leader encore moins son programme politique. La masse suit le leader et non l’idéologie, soutient Me. BONJE.

Afin d’éviter ce genre de piège, les Camerounais doivent se former et surtout s’informer sur leur environnement.

On a besoin d’un citoyen formé ,qui s’informe et qui agit. Si un citoyen n’est pas formé, il ne peut pas en être un, c’est fondamentale. Parce qu’un citoyen c’est la maîtrise de son environnement qui se fait par la formation et l’information, explique Philippe NANGA, le coordonnateur de l’ONG Un Monde Avenir.

 

A en croire Philippe Nanga, le débat de ce vendredi participe de la mise en œuvre du projet  Initiative Citoyenne pour le Renforcement de la Démocratie (INCRED). Et met autour d’une même table des hommes politiques du régime en place, ceux de l’opposition ainsi que la société civile camerounaise.

Ces participants qui ne cessent d’indiquer : « nous avons une gouvernance qui est par essence exclusif. Les Camerounais doivent prendre la responsabilité de changer les choses. On a des autorités qui gèrent le pays, pourtant le peuple ne se reconnaît pas. L’unité nationale, la démocratie vont demeurer un mythe tant qu’il n’y aura pas de dialogue national sur le fond et la forme de l’Etat ». 

La majorité des participants à la rencontre pense qu’il ne peut y avoir de véritable démocratie tant qu’un nombre important de Camerounais se sentent exclus de la gestion du pays. « 1500 personnes sont mortes à l’Extrême-nord dans les cinq dernières années. Boko Karam ne s’y est pas installé par hasard. Pour que l’unité soit réelle, il nous faut nous réconcilier avec notre histoire », affirme la cible.

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