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journée internationale des droits de la femme: « Agir pour ne plus subir »

La journée internationale des droits de la femme représente une journée de réflexion pour les femmes,

à pouvoir débattre et entreprendre des stratégies de revendication de leurs droits afin de s’affirmer comme tel dans la société, et de cesser d’être marginaliser. Elle se célèbre généralement le 8 du mois de mars.

Le thème choisi pour cette occasion  cette année par le Cameroun a été : « intensifier la lutte contre les discriminations à l’égard des femmes, renforcer le partenariat pour le développement durable ». C’est dans ce élan que l’ONG Un Monde Avenir, dans sa lutte contre toutes formes de discrimination, et la promotion du genre, a organisé une rencontre avec les femmes. Celle-ci s’est déroulée le 08 mars 2018 au sein de son siège, autour du thème : « Agir pour ne plus subir ». Cette rencontre avait pour objectif d’amener la femme à prendre des initiatives à travers la promotion des droits de l’homme, la participation électorale des femmes, et enfin à travers la promotion du leadership et l’entrepreneuriat féminin. Pour cela, le panel constitué essentiellement des femmes de poignes qui ont été choisi à la hauteur du thème. Il s’agit de : Mme MAPIGOUE (actrice politique et militante du sdf,) Mme Sylvie NDOGMO (actrice  de la société civile) NGO MBE  Maximilienne (coordonnatrice du RHEDDAC). Cette activité a réuni une cinquantaine de femmes et quelques hommes venus soutenir l’initiative.
Les différents exposés ont porté sur trois sous thèmes à savoir : 
Agir pour ne plus subir
A travers la promotion des droits de l’Homme

Ce sous thème a été développé par Maximilienne NGO MBE afin de démontrer aux femmes comment participer à travers la promotion des droits de l’homme. D’entame de son propos, elle a reconnu que, la participation des femmes au processus électoral est difficile parce que nous sommes dans un pays patriarcal et la place réservée à la femme est à la cuisine ou au second plan. C’est un constat réel et la femme doit tout faire pour se déconstruire cette image que la société a d’elle en présentant d’autres potentiels. Mais ce qu’elles ne comprennent pas c’est qu’ils y’a eu des femmes qui ont pris des décisions, qui se sont battues et ont revendiqué pour qu’elles soient à ce niveau. Alors si nous voulons respecter la mémoire de ces valeureuses amazones, les femmes devraient se battre pour occuper la place qu’elles veulent. En parlant des femmes qui se sont battues dans ce monde, elle a fait recours à certaines dates historiques qui ont marqué le monde et ou se sont les femmes qui étaient au cœur de l’action

1830-1840 : la 1ère mobilisation des femmes blanches sur l’antiesclavagiste. ces femmes ont combattu pour abolir l’esclavage.  

1903 : les femmes en Europe ont revendiqué le droit de vote et un suffrage universel. Et les élections législatives finlandaises de 1907sont les premières au monde où des femmes (au nombre de dix-neuf) sont élues députées.

1850: les femmes de l’UPC se sont engagée en politique et ont exprimé leurs voies

1975 : L’ancienne ministre de la Santé, Simone Veil, est à l’origine de la loi dépénalisant l’avortement en France.

D’après l’intervenante, avec autant d’exemples, Pour quoi accepter de subir ?
Quelques techniques  et stratégie 
 Mener des actions de lobbying; de Plaidoyer; de Revendication, de protestation et de dénonciation.

 
A coté  de tout ceci, les femmes doivent aussi:
·S’engager; 
·Se débarrasser de tous les complexe (si elle est ménagère elle dois être capable de défendre les droits des ménagères sans me sentir inferieur face aux diplômés). 
·Elles doivent développer le sens du leadership

A travers la participation électorale
 Ce deuxième sous thème a été développé par MAPIGOUE  une jeune femme militante du SDF (Social Decratic Front). Selon elle, toutes les femmes peuvent s’engager et participer dans le processus électoral. Entant qu’une femme mariée, elle déduit que l’accouchement ou la responsabilité au foyer ne devrait pas etre un frein à l’engagement politique. Les femmes doivent être capables de prendre les décisions. Elle a fait le témoignage de ce qu’elle a commencé la politique en 2003 et sa vie en couple n’a jamais été un frein, bien au contraire c’est même là que commence ses prises de décisions.

A côté de cela, Les femmes doivent s’inscrire massivement sur les listes électorales, etre présentent dans les partis politiques et candidates, afin de changer le jeu politique et participer activement au processus électoral. Elle doivent voter les femmes qui ont pris ce courage d’être candidate pour les défendre. Elles n’a pas manqué de rappeler à ces dernières que, les élections ne se limitent pas au vote il y’a aussi l’observation des dépouillements.

A travers la promotion du leadership
Le dernier sous thème a été présenté par Nathalie FOKO PCA  de WILF Cameroun. Cette dernière a pris la parole en disant que, vu le potentiel et les atouts que disposent  les femmes, elles  peuvent  apprendre à être des leaders et développer les capacités à pouvoir diriger. Cela peut se faire de plusieurs façons. Elle a fait le témoignage de ce qu’elle a commencé l’engagement citoyen à l’âge de  14 ans.

La problématique du leadership féminin est un fait mondial et elle se manifeste par la non-participation  des femmes ou la sous représentativité de ces dernières dans les processus de prise de décision. Au Cameroun, on dénombre un grand nombre de pesanteurs qui constituent des obstacles au leadership féminin. Ces pesanteurs sont de plusieurs ordres : 
Obstacle juridiques et politiques

      – Existence des lois et institutions discriminatoires qui réduisent encore aujourd’hui les possibilités des femmes de décider pleinement de leur vie

      —Les femmes entant que citoyennes  ne connaissent pas leur droit.

    -La mal gouvernance qui ne privilégie pas le leadership féminin

  • Obstacles socio-culturels : L’analphabétisme; Manque de confiance, la peur d’être jugées incompétente, la manque de motivation, les appréhensions, stéréotype
  • Obstacle économique

Les femmes sont les plus touchées que les hommes par la pauvreté. La plus part des femmes sont totalement dépendantes des hommes et elles sont parfois obligé de se plier à leur exigences.

Les femmes peuvent surmonter les obstacles avec des actions telles que :

      Faire un diagnostic de la situation avec des données chiffrées pour mesurer véritablement l’ampleur de la situation.

        Faire le plaidoyer pour améliorer la participation  des femmes et leur représentativité dans les sphères de prise de décision

  Appliquer dans leur intégrité  les instruments judiciaire qui protège les femmes (DUDH, CEDEF)  Le protocole de MAPUTO  qui demande l’implication des femmes dans tous  les processus de prise de décision

  Abolition des coutumes et pratiques culturelles néfastes et discriminatoires à l’égard des femmes

     Information, sensibilisation, éducation (notamment encourager l’éducation de la jeune fille) et renforcer les capacités des femme

Elles a envoyé un message à l’endroit des femmes qui est celui de :

      Briser les barrières à travers l’éducation, la nôtres et celles de nos enfants et même a la société toute entière

  Connaitre ses droits et ses devoirs, s’informer pour jouer pleinement son rôle de citoyen

      Avoir confiance en soi

      Refuser tout complexe qui part du patriarcat

      Avoir le sens de l’écoute

   Refuser de rester en retrait car  toute décision prise pour la femme sans la femme est contre la femme

Ne pas  se décourager fasse aux échecs avoir la capacité de se relever cultiver la résilience

En conclusion, la rencontre de ce jour a connu une participation importante de femmes, qui sont engagées à faire de cette célébration, plus une journée d’actions, qu’une journée de défilé…Le rendez-vous est ainsi pris pour la prochaine édition en 2019, avec beaucoup d’espoir d’une nette amélioration dans l’avancée des droits de la femmes.

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